Solitude ultramarine

Publié le par Gaston Eugéniste

Chaque soir je me couche amer
De ne pouvoir me faufiler
Dans ta si douce et tendre chair,
De n'y pouvoir éjaculer
Le jus visqueux de mes gonades
Alors en rêve je m'évade
Et tout contre moi je te serre
J'oublie les rats, j'oublie la mer

À bord la pire pénurie
N'est pas le pain mais la tendresse
Et bien que je sois mal nourri
Je ne puis penser qu'à tes fesses
Nous avons en guise de pute
Notre mousse atteint du scorbut
Et pour une ration de rhum,
Je ne t'ai pas, mais c'est tout comme

Publié dans Poèmes

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